Enfin une bonne nouvelle pour la biodiversité et les insectes pollinisateurs ! 

Le gouvernement vient d’être rappelé à l’ordre par la Cour de justice de l’Union européenne, qui a déclaré illégales les dérogations de l’Etat accordées depuis deux ans pour l’utilisation des néonicotinoïdes “tueurs d’abeilles”. Il a ainsi été contraint de renoncer à la prolongation de ces dérogations illicites.

Risquer la sixième extinction du vivant pour quelques tonnes de sucre…

Ces produits phytopharmaceutiques interdits depuis 2016 étaient utilisés par certains agriculteurs conventionnels sur les cultures de betteraves sucrières afin d’éradiquer les pucerons qui transmettent aux plants le virus de la jaunisse. Leur usage était l’une des causes de l’effondrement des populations d’insectes pollinisateurs, dont l’humanité dépend pour se nourrir.

Depuis deux ans, le gouvernement d’Emmanuel Macron accordait des dérogations alors que c’était illégal au regard des règles européennes !

Pour rappel, la Chaumontaise Bérangère Abba (LREM), candidate malchanceuse aux élections législatives de 2022 dans la première circonscription de Haute-Marne, avait été l’une des instigatrices de ces premières dérogations choquantes alors qu’elle était secrétaire d’Etat à la Biodiversité. [“Bérangère Abba, gardienne à mi-temps de la biodiversité” (Charlie Hebdo)].

Quand Bérangère Abba jouait au ventriloque avec les institutions européennes

Des néonicotinoïdes utilisés dans la vallée de l’Apance (et/ou à proximité)

Cette décision de la plus haute juridiction européenne est de toute évidence une excellente nouvelle pour la vallée de l’Apance et ses alentours, qui n’échappaient malheureusement pas à l’utilisation de ces produits dangereux pour l’environnement. 

D’après les informations que nous avons pu consulter sur les bases de données de vente des pesticides, qui permettent de réaliser des recherches par code postal, des agriculteurs situés dans les communes correspondant au code postal 52400 achetaient régulièrement des néonicotinoïdes.

Sur notre territoire, les relevés font en effet apparaître pour chacune des dernières années des ventes d’acétamipride (utilisé dans de nombreuses formules différentes telles que le Suprême, le Polysect, le Bambi, l’Équinoxe, l’Assail, Le Pristine ou le Chipco), et d’imidaclopride (utilisé dans le Gaucho, le Confidor, le Provado, l’Advantage et le Premis). Nous voilà à présent débarrassés de ces produits d’apprentis-sorciers !


Photographie : Abeilles mortes / AdobeStock